Il fait triste et j’ai peur que ces lourds nuages
peignant le ciel en gris, couleur de l’ennui,
Ne mettent ma vie, mon cœur et le soleil en cage
Et ne rendent la durée de ma peine infinie.
Car j’ai droit au ciel bleu et je crois que le beau
Me consolera, comme il en a l’habitude
De tout le reste et aujourd’hui de l’attitude
De celle qui part et laisse mon cœur en lambeaux.
Je l’ai tant aimée que ne plus la revoir
Est pour moi l’abandon du plus grand des espoirs
De tous ces ans derniers ou lors, j’avais vécu.
Je croyais, du plus profond de mon innocence
Qu’amour et beauté s’étaient alors confondus
Ils se sont séparés, il me reste l’absence.
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