La voiture pila devant lui quand le feu passa a l’orange et il freina trop tard et emboutit l’arrière. A cette heure ci, tout le monde passait a l’orange, sauf la conductrice devant lui. Il était en tort, il sortit pour présenter ses excuses et faire le constat. Pourquoi se presser puisqu’il n’avait pas de réunion matinale ni d’urgence ce matin? Par habitude uniquement, par fuite de ce temps de transport perdu, par envie de prendre son petit café en arrivant et de discuter cinq minutes avec ceux qui seraient devant la machine, pour retrouver le confort de son bureau et les statistiques des ventes de la veille. Rassure par toutes ces explications, il passa voir le responsable des voitures de fonction pour lui remettre la voiture et lui demander une voiture de remplacement, le temps de la réparation. Son statut lui permis d’en avoir une dans la minute du même type dont il récupéra les clés et l’emplacement dans le garage. Un papillon serait place sur le pare brise pour lui permettre de la repérer rapidement, l’incident était clos et il allait pouvoir commencer sa journée de travail, il avait perdu au plus une demie heure, la femme était dégourdie et le constat avait été rédigé rapidement et le le resp0onsable des voitures efficace. Il se sentit obligé de ne pas passer ses cinq minutes matinales devant la machine a café et se plongea dans les statistiques du jour.
Rien de marquant ne se produit avant son retour chez lui, et plus précisément lorsque, une fois garé, il jeta un œil sur les documents de bord pour vérifier un point de fonctionnement ce cette voiture qui possédait des options supplémentaires par rapport a la sienne. Il eut la surprise de trouver un dossier a cote des documents et le remonta chez lui. C’était peut être confidentiel et il n’allait pas le laisser traîner, d’ailleurs il dirait deux mots au conducteur précédent sur son attitude pas très professionnelle. Après avoir embrasse sa femme et ses enfants, raconte rapidement sa journée -surtout son accident… oui il conduisait trop vite-, il écouta celles de sa femme et de ses enfants et se servit un porto avant le dîner en feuilletant le dossier trouvé dans la boite a gants. On y parlait d’un de ses amis et, du coup, il le lit en entier avec attention. Il n’en crut pas ses yeux. Certes, il connaissait l’existence de clans dans la boite, même si lui n’en faisait pas partie, mais la...il s’agissait d’une véritable machination pour mettre son ami en difficulté et le pousser a commettre l’erreur fatale provoquant sa chute et peut être son licenciement. Il résista a l’envie de se servir un second verre mais il n’arriva pas a oublier ce qu’il avait lu et se fit reprendre plusieurs fois a table par sa femme qu’il n’écoutait pas avec suffisamment d’attention. Il lui expliqua ce qui se passait pour expliquer son attitude et elle lui conseilla d’agir pour sauver son ami, faute de quoi il allait le regretter longtemps. Il pensait la même chose et il commença a envisager une stratégie puis, se ralliant a un nouveau conseil de sa femme, il appela son ami au téléphone. Après une heure de discussion, ils avaient décidé de ce qu’il convenait de faire : son ami allait être malade le lendemain et ne pourrait ainsi pas tomber dans le piège tendu qui était déjà en place. Un de ses collaborateurs pouvait peut être en pâtir a sa place, mais sans risquer comme lui le licenciement car n’ayant pas les mêmes moyens que lui de réagir pour essayer de se sortit de cette situation. Satisfait, il s’endormit rapidement après avoir lu un chapitre d’un roman.
Le piège se referma effectivement sur l’un des collaborateurs de son ami qui ne comprit rien a ce qui se passait, ne réussissant pas a joindre son supérieur hiérarchique malade et se sachant pas vers qui se tourner. Il suivit tout cela de loin, pour ne pas être soupçonne d’être intervenu. Le dossier avait été remis dans la boite a gants , il n’était pas censé l’avoir trouvé et lu, au moins ils n’en seraient pas surs. Il croisa d’ailleurs certains du clan des comploteurs dans des réunions sans que rien ne laisse penser qu’ils le croient au courant de quoi que ce soit. Aucune décision ne fut prise le jour même a l’encontre du collaborateur coupable qui fut toutefois convoque pour le lendemain matin par le service du personnel. Il y pensa toute la soirée, se sentant coupable vis a vis de cet homme qu’il ne connaissait pas. Il avait sauve son ami mais allait faire condamner un autre innocent a sa place, même si son licenciement semblait exclu. Il en parla bien sur avec sa femme qui lui conseilla d’aider ce collaborateur du mieux qu’il pouvait. Vu son poste élevé, il devait pouvoir faire quelque chose, ce qui était plus difficile pour son ami dont la position était fragilisé par le comportement supposé de son collaborateur. Oui, il pourrait sûrement intervenir d’une façon ou d’une autre et faire disparaître ce sentiment de culpabilité partage par son ami. Il dut lire un peu plus pour trouver le sommeil mais réussit a s’endormir et passa finalement une bonne nuit.
Le collaborateur perdit son poste le lendemain et fut nommé charge de mission pour trois mois. Cette sanction était attendue et modérée et cet homme compétent allait sûrement retrouver un poste facilement. Il fut donc surpris quand ce collaborateur lui demanda en fin de matinée de le recevoir rapidement, ce qu’il se sentit oblige de faire comme convenu avec sa femme la veille au soir. l’homme était effondre par la sanction et était terrorise a l’idée de l’annoncer a sa femme compte tenu de la tension qui régnait déjà entre eux suite a un comportement infidèle de sa part qu’il regrettait amèrement. Il lui dit qu’il allait regarder ce qu’il pouvait faire dans l’après midi pour l’aider du mieux qu’il pouvait. Son ami appuya la démarche de son collaborateur et il dut trouver une solution. Il consulta un de ses adjoints – l’autre était en déplacement -sur les postes disponibles dans son équipe, d’un nouveau suffisant pour recaser l’homme. Ils passèrent une bonne heure a en discuter, puis une bonne partie du reste de l’après midi pour contacter et convaincre le service du personnel et enfin mettre au point la mutation. Il avait pris du retard sans son courrier électronique, pléthorique comme chaque jour, et quelques dossiers de collaborateurs qu’il devait approuver avant leur diffusion. Il prévint donc sa femme qu’il rentrerait plus tard, mais que l’affaire était définitivement réglée et qu’ils fêteraient ça a son retour si elle en était d’accord – oui bien sur elle l’était! -. il se sentait fier de lui, presse de raconter tout a sa femme et finir tendrement la soirée dans ses bras après quelques coupes de champagne, une fois les enfants couches. Ce piège les avait rapprochés et il en avait besoin avec la routine s’installant forcement dans les couples actifs et très occupes par leurs carrières. Les enfants ne posaient pas de problèmes particuliers, il fallait se montrer vigilant et proche de leurs préoccupations, tendre a l’occasion mais c’était assez simple, il avait la chance - mais était ce de la chance? - d’avoir des enfants sérieux, travailleurs et aimants.
Il déchanta le lendemain matin en rencontrant son second adjoint qui connaissait bien cet homme qui avait été l’amant de la femme d’un de ses collaborateurs, un meilleur ami qui avait classiquement profite de son statut pour séduire l’épouse devenue volage. L’avoir dans l’équipe allait faire des étincelles, c’était sur. Quelle douche froide, lui qui était si fier de lui et de sa solution miracle, il avait introduit le loup -et non l’agneau – dans la bergerie. Il fallait gérer cela au mieux, les séparer le plus possible et puis le temps avait passé et les plaies devaient être moins vives. Il se mentait pour se rassurer, il n’avait pas d’;autre choix que d’accueillir cet homme.
Grâce a une vigilance permanente, les deux hommes ne se rencontrèrent pas de la journée et il rentra chez lui rassure, après tout, c’était gérable, il fallait faire un peu attention, simplement. Il déchanta hélas avec un appel téléphonique d’un de ses adjoints : les deux hommes s’étaient battus pendant un pot donne pour la naissance d’une petite fille. Quelle poisse, les deux avaient été invites par le nouveau papa ! L’alcool aidant, le ton était monte et un coup de point avait démarré le pugilat. La sécurité avait été bien sur appelée, était intervenue pour séparer les deux hommes qui avaient été pries de rentrer chez eux. La société ne plaisantait pas avec ce genre de choses, ils allaient être mis a pied au minimum. Et ce n’était pas tout ! Le mari cocu travaillait sur un dossier urgent a présenter a la direction générale la semaine suivante et il était le seul a posséder tous les éléments pour le mener a bien. C’était une affaire de spécialiste et c’était le seul dont ils disposaient en ce moment, le second avait démissionne et les avait quitte depuis deux semaines. Ils avaient demande son remplacement, mais avec les procédures de recrutement compliquées de la boite, il n’y aurait personne avant trois mois, surtout qu’il avait déjà un spécialiste en interne. A moins de convaincre cet homme de travailler de chez lui et de terminer le dossier de façon anonyme, sans que son nom soit évoqué pendant la présentation. Il devait le lui demander, enfin pas lui, son hiérarchique direct dans un premier temps, il pourrait intervenir lui par la suite, en cas de besoin. Ils en discutèrent par mail toute la soirée et il fut décider de contacter l’homme le lendemain, après qu’il ait été reçu par la direction du personnel. C’était aléatoire mais jouable. Il ne partagea pas cette mauvaise nouvelle avec sa femme et passa une très mauvaise nuit. Elle se douta de quelque chose mais il évoqua une réunion difficile a venir et ils en restèrent la.
Les deux hommes écopèrent d’une semaine de mise a pied a titre conservatoire avec l’interdiction de mettre les pieds dans la société. Pour l’ancien amant, c’était la seconde épreuve en peu de temps, mais, paradoxalement, il le prit bien mieux que son rival. Après tout, cette rixe concluait de façon pour lui définitive l’erreur qu’il avait commise. Ils allaient repartir du bon pied et oublier cette querelle, enfin lui en avait bien l’intention en faisant profil bas. Il devait se tenir a carreau dorénavant et en avait bien l’intention. Il essaya, en vain, de serrer la main de l’autre lorsqu’ils se croisèrent devant le bureau du personnel puis présenta ses excuses, ses regrets et jura de ne plus essayer de revoir la femme. Il n’obtint pas de réponse mais se sentit mieux après : il considérait cette semaine d’arrêt comme une punition de sa mauvaise action. Après, tout serait oublie a défaut d’être efface. L’autre, le spécialiste prit très mal la sanction. Il protesta en disant qu’il était l’offense, qu’il n’avait fait que défendre son honneur devant ses collègues, que seul l’amant était coupable ! Bien sur, sa femme ne travaillant pas, elle, dans la société, ce qu’il disait ne tenait pas la route et ses arguments furent aisément et rapidement réfutés. Il quitta le bureau furieux et refusa tout net de parler a son responsable hiérarchique. La tuile ! Il ne répondît pas davantage au téléphone et ils se retrouvèrent avec un sacre problème a résoudre. Il ne se voyait pas en train d’expliquer tout ce qui venait de se passer a la direction générale et passer pour un gros nul ayant organise la chienlit au sein de la société. Il fallait trouver une solution rapide et terminer ce dossier. Heureusement, ils avaient accès au travail du spécialiste et purent examiner l’état du dossier. Il était assez avance mais pas suffisamment pour être présentable et, de plus, ils ne sauraient pas vraiment répondre aux questions que ne pouvait pas manquer de poser leurs dirigeants. Il passa sa journée avec son adjoint concerné sur le dossier sans arriver a le terminer comme il fallait et rentra chez lui d’une humeur massacrante, n’arrivant a se calmer qu’après avoir tout raconté a sa femme dans le détail. Elle lui dit qu’il se noyait dans un verre d;eau et qu’il n’avait qu’a trouver quelqu’un a l’extérieur de la boite, et quand il lui dit que cela ne se trouvait pas si facilement, elle lui rappela qu’il lui avait dit que la femme qu’il avait emboutie -enfin sa voiture- travaillait dans le secteur. Il se trouva tout bête de ne pas y avoir pense, chercha puis trouva sa carte de visite. Bon sang, c’était vrai ! Ils en discutèrent un peu et il appela, craignant toutefois que la violence de leur rencontre ne se retourne contre lui et le service qu’il allait demander. Il avait tort, elle avait garde de l’accident un souvenir pas si mauvais que ça, il s’était montre élégant, prévenant, ne l’avait pas considérée comme une femme au volant, bref un vrai gentleman non misogyne. Il se félicita intérieurement de son comportement (qu’il avait oublié), et, après un petit papotage gentillet, il se lança dans le récit de ses mésaventures depuis l’incident, enfin une version bien moins compliquée mais déclenchée par son changement de voiture. Elle sembla accepter son histoire un peu tirée par les cheveux (mais il regretta de ne pas lui avoir tout dit), et lui proposa de l’aider. Sa femme comprit que la conversation tournait bien au grand sourire qui ornait son visage. Elle allait lui prêter un spécialiste des le lendemain, a titre de revanche bien sur. Il raccrocha, ravi, et ils ouvrirent une bonne bouteille de vin pour fêter l'événement et il passa une bonne nuit.
La femme arriva vers dix heures et il demanda a l’accueil de l’accompagner a son bureau. c’était une jeune brune portant un jean et un pull, un sac en bandoulière qui se présenta et lui annonça qu’elle pouvait passer la journée a les aider sur le dossier, mais quelle avait une urgence le lendemain l’empêchant de revenir. Lui n’avait pas trop d’idée sur le temps nécessaire et décida donc de commencer au plus vite en la mettant dans les mains de son adjoint qui s’était libéré pour l’occasion. Cette nouvelle le perturba néanmoins et il eut du mal a se concentrer pendant tout le reste de la matinée, attendant avec impatience le point qu’ils avaient convenu de faire vers treize heures. Ses craintes s’avérèrent fondées, elle n’aurait jamais fini le soir même, y compris avec une nocturne, ce qu’elle excluait par ailleurs. Elle s’avancerait le plus possible, soit en terminant la première partie, soit en faisant un bout des deux pour que quelqu’un d’autre puisse éventuellement les compléter. Il laissa son adjoint en décider et se retira dans son bureau en maugréant. Quelle guigne ! Il tourna et retourna la question dans sa tête et le seul résultat qu’il obtint fut un mal au crane carabiné qu’il essaya de faire passer avec un cachet. Il n’arriva a rien faire de toute l’après midi, sauf ouvrir et refermer des dossiers et lire des mails et quitta le bureau sans même aller voir ou ils en étaient du dossier, il appellerait son adjoint de chez lui. Il rentra bien sur d’une humeur massacrante, sa femme n’étant en plus pas la, elle avait un apéro a son boulot pour une naissance. Cela le contraria, il aurait aime en parler avec elle. Il se calma en allant voir les enfants et en discutant avec eux de leur journée d’école. Son épouse rentra finalement peu après, ne s’étant pas éternisée au pot pour avoir des nouvelles du fameux dossier qu’elle savait si important pour lui. Elle le trouva affalé dans son fauteuil un verre de whisky a la main et l’air renfrogné, devinant que tout ne se passait pas au mieux dans le meilleur des mondes. Elle évita de lui poser la question, le laissant venir et se contenta d’un petit baiser en passant. Il lança un « c’est foutu, la fille n’a pas fini et elle ne peut pas revenir demain ! ». Elle se servit un verre et le rejoignit, puis lui demanda si il avait contacter de nouveau la femme qui la lui avait envoyée. Comme il lui disait « a quoi bon ? », elle lui déclara qu’elle s’était engagée et que c’était a elle de trouver une autre solution puisque celle qu’elle avait proposée était bancale et qu’il ne risquait pas grand-chose a lui téléphoner. De toutes façons, il était tout a fait normal de la tenir au courant, c’était même faire preuve de politesse. Il n’était pas du tout convaincu, mais il suivit son conseil. Elle fut surprise puis désolée et présenta ses excuses en lui disant qu’elle allait le rappeler plus tard en essayant de trouver une solution. Ils dînèrent sans trop parler, sauf en répondant aux questions des enfants qui, eux étaient en pleine forme. Le téléphone sonna juste après qu’ils eurent fini le dessert. Elle se sentit engagée et ne pouvait pas le laisser tomber, aussi elle avait décidé de venir elle même le dépanner en échange d’une promesse d’invitation a dîner avec leur femme et mari respectifs. Il ne sut trop quoi lui répondre en acceptant, sauf si elle préférait plutôt la viande ou le poisson. Après avoir été mise au courant, son épouse le sermonna gentiment pour son manque de reparti, mais il n’en eut cure, trop content d’avoir une solution a son problème. Du coup, son humeur changea du tout au tout et il chargea sa petite femme de choisir le restaurant et de proposer des dates qu’il proposerait a celle qui allait le sauver. Malgré l’heure il mit son adjoint au courant afin que lui aussi passe une bonne nuit et ils écoutèrent un concert sur la télé pour se calmer et trouver plus facilement le sommeil.
Il arriva au bureau aux aurores, ne sachant pas a quelle heure la femme allait débarquer. Il avait choisi un costume récent qui tombait bien, une chemise bleu ciel et une de ses cravates rayées préférées et eut droit aux quolibets gentillets de son épouse en même temps qu’un baiser d’encouragement. Elle arriva un peu après neuf heures en tenue décontractée, elle devait accompagner ses filles a l’école le matin, mais elle n’avait pas d’engagement pour la soirée et resterait le temps qu’il faudrait pour terminer. Il resta avec son adjoint et elle, bien que sa valeur ajoutée soit a peu près nulle, mais il voulait montrer encore toute l’importance qu’il accordait a ce dossier et combine il appréciait son geste. Peut être en fit il un peu trop, mais il ne voulait pas être en reste et laisser penser qu’elle avait affaire a un ingrat. Elle tint a déjeuner a la cantine pour ne perdre de temps et mit un point d’honneur a peaufiner la présentation aux petits oignons. Quand elle eut termine et qu’il assista au bouquet final, il fut impressionné par le professionnalisme et la soin apporte a chaque détail. Ils la remercièrent mille fois comme elle faisait sa modeste et il eut même l’impression que son adjoint la draguait discrètement, ce qui la flattait assurément, de toutes façons rassurée par sa présence. Il la fit venir quelques minutes dans son bureau pour lui proposer des dates de dîner que sa femme lui avait envoyées par mail. Il avait hâte de l’inviter, même si cela n’allait représenter que peu de choses par rapport a ce service rendu.
C’est a ce moment la qu’elle lui avoua par excès de franchise qu’en fait elle avait pile au feu avant qu’il passe a l’orange, ayant soudain vu qu’elle s’était trompe de trajet : ce matin la, elle avait rendez vous un plus tard dans Paris et avait décidé de partir plus tard pour y aller directement, ce qu’elle n’avait pas fait car cela lui était totalement sorti de la tête jusqu’à cet instant précis, dans sa voiture, devant ce feu vert. Pourquoi a ce moment précis ? Mystère ! En plus, elle s’était énervée car elle avait trouve un papillon sur son pare brise en sortant de chez elle, ayant eu la flemme la veille au soir de ranger la voiture dans la garage alors que le stationnement changeait de cote dans la nuit. Comme il s’était excuse de n’avoir pas freine a temps, elle avait laisse faire et rempli le constat tel quel, mais cela lui trottait dans la tête, encore plus depuis qu’il lui avait explique les conséquences désastreuses de cet accident. Lui rendre ce service lui permettait de se dédouaner de sa mauvaise action qu’elle lui demandait de lui pardonner, ce qu’il fit d’autant plus volontiers que, dans cette histoire, il avait sauve quand même la mise de son ami grâce a elle.
Il s’avéra par la suite, au cours de ce premier dîner que leurs conjoints se trouvèrent aussi des atomes crochus et ils se virent régulièrement et devinrent amis. Ils reparlèrent quelquefois de cet accident et de la probabilité qu’il se soit produit a cet instant précis. La providence?
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