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paulemilechristian

L'album photo 3 la première fois

Il avait eu le mal de mer sur le ferry qui traversait la manche et ses copains et son frère aine s’étaient paye sa tête. Il était tout le temps malade sur les bateaux, son pire souvenir ayant été une pêche de nuit sur un chalutier partant du port de Sète. Il avait été malade toute la nuit et vomi un nombre incalculable de fois, contrairement au copain qui l’accompagnait qui n’avait vomi qu’une fois, en rentrant dans la chambre de la maison des parents de l’ami qui les hébergeaient. Cela avait été gênant, mais finalement moins difficile pour son copain que pour lui. La, il n’avait pas vomi, le trajet était court et l’air marin l’avait aide a garder sa dignité devant ses copains. La petite ville ou ils se rendaient se situait au nord de Londres et ils y arrivèrent assez vite. Ils se separèrent, chacun rejoignant sa famille anglaise, la sienne était composée d’un couple de ses quatre garçons, dont l’aine avait son age, et d’un chien. Il ne souvenait plus d’aucun de leurs prénoms...ni des autres familles ayant héberges son frère et ses deux amis (eux aussi frères). De son séjour chez eux, il se rappelait de la confiture de cassis, du beurre de cacahuètes et des dîners a dix huit heures. Pourtant, ils s’étaient montres gentils, mais ses souvenirs de ce voyage étaient tout autres: des chansons et des filles. Chez eux, ils n’allaient que rarement a des « surprises parties’ » comme on disait a cette époque la, sans doute trop jeunes encore ou pas assez dégourdis pour se faire inviter. La, ils devinrent le centre de cette petite ville, invites tous les soirs avec la bénédiction de l’ensemble des familles qui les hébergeaient. Au début, c’était bon enfant, ils essayaient de baragouiner un peu avec les garçons et filles, heureux de se retrouver entre jeunes et de découvrir cette musique qu’ils connaissaient peu ou mal: Les Beatles – I want to hold your hand- Les Rolling Stones – Satisfaction – Joan Baez, Bob Dylan, les Animals...Quel temps merveilleux que ce temps la.

Ils fumaient, mais buvaient très peu et bien sur aucune drogue. Ils se baladaient ensemble découvraient un peu la ville, c’était surtout pour etre ensemble car il y avait aps grand-chose a voir. De plus, en étant ensemble, ils avaient une petite chance que l’un d’entre eux comprenne ce que leur disaient les autochtones dont l’accent cachait soigneusement l’orthographe des mots qu’ils auraient pu reconnaître. Sacres anglais...et aucun effort pour se faire comprendre. c’était plus simple dans les familles puisqu’ils arrivaient a force a retrouver des mots en triant. Lui sortait parfois avec l’aine des enfants de la famille qui avait son age et qui était plutôt sympathique, mais qui préférait, et c’était normal, la compagnie de ses copains a la sienne. c’était pareil pour lui. Ils étaient arrives, un peu la fin des cours (les anglais terminaient plus tard), ce qui lui permis d’accompagner cet anglais une journée a son école et de le voir lancer le javelot, l’après midi étant réservé au sport et il avait choisi cet engin bizarre. Ils suivaient des cours eux même d’anglais et firent sans doute quelques progrès, c’était nécessaire si ils voulaient revenir l’année suivante, il fallait que les parents constatent le retour sur investissement (ce ne fut finalement pas le cas et l’expérience ne se renouvela pas). Il écrivait un peu a ses parents pour donner des nouvelles, ainsi que son frère aîné. Au début, ils ne connaissaient pas de filles et ne savaient pas trop s’y prendre, même son copain pourtant dragueur. Et puis l’un d’eux fut invite a une surprise partie et réussit a faire inviter les autres, enfin au moins lui, il ne souvenait plus qui était la ou pas cette fois la, ni les autres fois d’ailleurs. Son copain devait être la, sûrement, sinon il ne se serait pas senti aussi bien. En effet, les garçons et les filles dansaient chacun de leur cote sur des rythmes de jerk et les slows étaient rares. Il fit comme les autres et essaya de danser seul et de suivre le rythme. Heureusement, il avait le sens du rythme et pas seulement pour les danses de village. Il se débrouilla donc pas mal, comme son copain, les deux aines ayant un peu plus de mal a s’adapter. La première fille qu’il connut fut Julie, une blonde dans ses ages, cheveux assez cours genre casque d’or, souvent en jupe et chemisier et manifestement intéressée par les français dont la réputation nous avait précédé. Il ne souvenait plus bien qui l’avait embrassée le premier, son copain (sans doute) ou lui, mais les deux l’avaient fait. Elle parlait peu, ne comprenant peut être pas notre anglais, mais était toujours souriante et de bonne humeur. Il nous arrivait de nous payer gentiment sa tête en français, mais elle devait en faire de même avec ses copines et ce n’était que justice. Elle fut notre porte d’entrée vers d’autres parties organisées par ses copines. Ils pensaient beaucoup plus a ça qu’a leurs cours….et finirent par avoir une partie chaque après midi. Tout était parfait et il profitait de chaque journée le plus possible. Malheureusement, la famille qui l’hébergeait avait prévu de partir une petite semaine en vacances et lui avait propose de les accompagner ou de rester avec son frère aine. Comme un âne bâte, craignant sans doute de decevoir cette famille ou que ses parents soient mis au courant, il accepta de les accompagner et se priva ainsi des petites anglaises. Il ne se rappelait plus du tout de cette semaine. Ou étaient ils allés ? Qu’avaient ils fait ? Mystère, il avait perdu son temps, sauf sans doute pour progresser en anglais puisqu’il n’avait plus ses copains pour parler français. Quand il revint, il eut un peu de mal a se remettre dans l’ambiance et a rattraper ses copains, bien avances dans leurs relations avec les filles. Heureusement, ces filles voulaient collectionner les français et avaient déjà essayé ses copains et son frère. Il ne se souvenait plus bien du prénom des filles, sauf de deux d’entre elles, Lynn et Linda. Linda, c’était simple, c’était la seule dont il avait une photo ou elle posait avec Julie : une brune piquante, avec les cheveux dans le cou et de jolis petits seins qu’elle lui avait laissé caresser au dessus de son soutien gorge puis en dessous. C ‘était sa préférée et ils étaient restes ensemble la plupart du temps jusqu’à leur départ, même si chacun de son cote pouvait avoir un petit flirt par ailleurs. Il se souvenait de leurs promenades dans le parc, son copain était avec une petite brune toute fine, Lynn. Ils (ou elles d’ailleurs) avaient échangé leur amie une petite heure et il avait pu ainsi goûter au baiser de Lynn, sans doute le baiser le plus extraordinaire qu’il avait connu dans sa vie. Il n’avait pas de photo d’elle mais se souvenait parfaitement de son visage, de son allure et bien sur de ses baisers. Il l’aurait bien echangee définitivement avec Linda, mais son copain avait refusé. Il comprit par la suite que leurs rapports allaient beaucoup plus loin, chose a laquelle il n’avait pas pense en sa compagnie ou de celle de Linda d’ailleurs. Non, lui ne cherchait qu’a embrasser et caresser surtout les seins d’ailleurs, n’osant pas s’aventurer ailleurs. Il se consola donc avec Linda jusqu’à l’avant veille de son départ. Cet après midi la, ils aveint une invitation chez une fille qu’ils ne connaissaient pas et Linda n’avait pas pu (ou voulu?) venir. Son copain était avec Lynn et s’étaient isolés au bout d’un moment, il s’était retrouve seul avec les garçons et les filles. Après de nombreux jerks il y eut un slow et il invita la fille qui était prés de lui, celle qui invitait chez elle. Assez vite, il constata que la fille se frottait contre lui et il ne put empêcher son érection. Il en fut gêné, mais pas la fille qui l’embrassa a pleine bouche en continuant a se frotter de plus en plus. Il ne savait plus trop quoi faire, craignant la fin du slow et que les autres puisent constater la bosse a sa braguette, mais il n’eut pas longtemps a gamberger, elle le prit par la main et le conduisit au premier étage. Il essaya de cacher son état en montant l’escalier mais ne fut pas sur d’y parvenir, mais personne ne regardait de son cote. Ils passèrent devant une première porte fermée ou il lui sembla entendre des gémissements puis entrèrent dans la chambre de la fille. Ses yeux brillaient d’une étrange façon quand il se pressa contre lui, l’embrasa et la fit tomber avec elle sur le lit. Il était de plus en plus excité et se disait qu’il allait pouvoir la caresser partout ou même se faire masturber. Il arriva assez bien a lui enlever son chemisier et sa jupe et il dut la laisser faire pareil « I want to see too ». elle ôta elle même son soutien gorge et il put la caresser, provoquant des gémissements un peu forts que l’on pouvait sans doute entendre de la chambre d’à cote. Il osa ensuite mettre la main dans sa culotte et il toucha sa toison et son sexe humide. Elle en fit de même et lui dit d’attendre puis sortit un préservatif du tiroir de sa table de chevet, lui enleva son slip et le lui mit. Il n’en revenait pas. Elle se coucha sur le dos et l’invita a venir sur elle et, très vite, il la pénétra. Il savait qu’il ne devait pas aller trop vite, il avait lu ça quelque part et son copain lui en avait parle. Elle se colla a lui et ils firent l’amour, sa première fois a lui, sans doute pas a elle. Quand il sentit qu’elle avait son plaisir, il eut le sien, il n ‘aurait pas pu tenir bien longtemps de toutes façons. Il était content de n’être pas venu trop tôt, il devait défendre la réputation des français ! Assez vite, sans moment supplémentaire de tendresse comme il l’espérait, elle le délesta du préservatif usage, se rhabilla et lui dit de faire de même, ouvrit la fenêtre de sa chambre pour aérer et ils descendirent. Son copain et Lynn étaient déjà la et s’embrassaient. La fille, dont il ne souvenait plus du tout du prénom, partit discuter avec des copines, leur racontant sans doute ce qui venait de se passer compte tenu des gloussements qui accompagnèrent ces confidences.

Lynn lui apprit le lendemain qu’il avait assure et que la fille avait aime leur relation, en plus d’avoir gagne son pari avec ses copines. Il ne savait pas trop quoi en penser. Il était un peu déçu, même si il avait beaucoup aime se dépuceler, il avait rêvé de le faire avec une princesse et cette fille n’en était pas une. Elle aurait pu l’être dans d’autres conditions, mais pas comme ça. Il aurait aime plus de tendresse, a la fois avant et après, comme il avait l’impression que ça se passait entre son copain et Lynn. Il avait change de statut avec son copain, il le ressentit et cela lui fit drôle, de même qu’il se sentit bizarre lorsqu’il retrouve Linda le lendemain. Leur séjour s’acheva ainsi et ils quittèrent les petites anglaises. Il aurait aime avoir au moins une photo de sa première fille, mais il n’avait pas eu le réflexe de le lui en demander une.



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